Pathologies chevaux
A
Certains chevaux présentent une inflammation cutanée (dermatose d’origine allergique) avec des irritations importantes pouvant aller jusqu’à un urticaire.
Cette réaction dermique peut être plus ou moins permanente. Le cheval est très sensible à tous les facteurs allergisants qui se trouvent dans son environnement : moisissures, poussières, allergie alimentaire.
Le seul moyen de mettre en évidence ces dermatoses est de faire un dépistage des différents allergènes.
Par la suite il est indispensable de limiter les contacts avec les différents allergènes et il faut traiter les conséquences (irritations cutanées).
Le cheval lors de la compétition accumule des toxines qui vont provoquer une raideur musculaire.
L’intensité des chocs avec le sol ou des obstacles crée une inflammation articulaire et cutanée ainsi que des douleurs de pieds.
Il est indispensable de soulager le cheval afin qu’il puisse renouveler ses efforts rapidement.
Certaines compétitions nécessitent la répétition d’efforts sur plusieurs jours consécutifs et il est capital que le cheval soit proche de son intégrité physique maximale afin d’optimiser sa performance.
L’arthrite se caractérise par une inflammation de l’articulation du cheval. L’arthrite peut être septique ou aseptique.
Cette inflammation peut concerner l’ensemble des composants articulaires : cartilage, synovie, capsule et inflammation osseuse.
Les signes cliniques sont un gonflement articulaire, une boiterie plus ou moins importante allant même dans les cas graves jusqu’à une suppression d’appui.
L’arthrite doit être traitée rapidement afin d’éviter l’apparition de lésions irréversibles.
L’arthrose est une maladie rhumatismale que l’on ne peut soigner et qui concerne les articulations du cheval.
L’arthrose est évolutive, chronique et irréversible.
La conformation du cheval et son utilisation sportive peuvent favoriser l’apparition précoce de signe d’arthrose.
Les signes cliniques de l’arthrose sont une boiterie qui apparait
plutôt à froid associée à un gonflement articulaire et une synovite.
C
Le cheval de par son utilisation est sujet à différents stress.
Tout commence par sa mise au boxe, son transport en camion ou en avion et se poursuit tout au long de sa carrière sportive.
Il est donc indispensable de réfléchir et de trouver des solutions afin de minimiser ces situations anxiogènes.
L’utilisation des plantes s’avère un atout précieux.
Le confort qu’elles procurent au cheval lui permet de faire face à ces différentes situations de stress en conservant son calme et toutes ses
capacités sportives.
Sur d’autres chevaux ce stress se traduira par un excès de « sang » ce qui rend l’animal difficilement contrôlable.
Là encore après avoir évincé tout problème physique du cheval il faut réussir à faire baisser cette pression qui nuit à sa performance
La chondrite est une inflammation du cartilage chez le cheval.
Elle se caractérise par une inflammation de l’articulation, une douleur et une chaleur articulaire importante.
Elle concerne fréquemment les poulains.
Le diagnostic peut se faire cliniquement et éventuellement écho graphiquement.
Le claquage apparait suite à une contrainte mécanique importante sur l’appareil locomoteur.
Cette contrainte importante se passe lors d’un sur-effort et donc d’une force exercée importante entre la masse musculaire et la structure osseuse.
Ce claquage est caractérisé par la rupture de fibres qui peuvent être tendineuses, ligamentaires ou musculaires, on note l’apparition de boiterie, une sensibilité locale ainsi qu’une déformation.
Les claquages nécessitent fréquemment un long repos.
Le cheval est de par sa conformation, très sensible aux affections digestives et notamment aux coliques.
En effet, le cheval présente un estomac de petite taille et un gros colon, très grand et replié sur lui-même.
De par cette conformation particulière, le cheval est sujet au mal digestion et des troubles du transit apparaissent.
Mal digestion qui se caractérise par un ralentissement du transit et qui peut aboutir à des déplacements voire des torsions de l’intestin. Une alimentation
contrôlée, équilibrée est capitale pour limiter les risques.
Le diagnostic de colique se fait au départ par l’observation du propriétaire et est confirmé par l’examen clinique du vétérinaire.
D
La déchirure musculaire est la troisième forme de claquage rencontrée chez le cheval, après le claquage tendineux et le claquage ligamentaire.
Elle apparait suite à un effort violent ou suite à un traumatisme ; le cheval présente une boiterie majeure et le temps de récupération est très long.
Le diagnostic est à la fois clinique et échographique.
Le défaut d’appétit se caractérise par un refus de l’animal à s’alimenter.
Ce défaut d’appétit peut concerner soit les aliments concentrés (granulés, orges, avoines…) soit les fibres (paille, foin, enrubanné…) en fonction du type de refus et des signes cliniques associés le vétérinaire effectuera un diagnostic différentiel.
Etat physiologique de l’animal se caractérisant par une plus grande sensibilité aux attaques du milieu externe : virales, bactériennes et parasitaires.
La mobilité et le stress auxquels sont soumis les chevaux accentuent cette déficience.
Le cycle ovarien de la jument peut se dérégler pour différentes raisons dont deux sont plus fréquemment rencontrées : le corps jaune persistant (qui prend la place de l’ovule) et la durée anormalement longue des chaleurs qui sont anovulatoires.
Ces dérèglements vont avoir une incidence sur la fertilité.
La dermatose est une infection du derme qui se caractérise par une réaction cutanée avec des boutons, des desquamations, des irritations.
Ces dermatoses peuvent avoir différentes origines : parasitaires, bactériennes, fongiques, virales.
Ces affections peuvent provoquer des réactions inflammatoires très importantes : des démangeaisons, des œdèmes et peuvent affecter le caractère du cheval, le rendant agressif.
Le traitement n’est jamais facile, il est indispensable d’effectuer un grattage afin d’optimiser le traitement de la dermatose et d’éviter toute récidive.
La DER est une dermatose allergique fréquente chez le cheval.
Elle est due à une hyper sensibilité de certains chevaux à la salive des insectes (genre culicoïdes).
Les signes cliniques sont saisonniers du printemps à l’automne, la localisation des lésions est principalement la ligne du dos allant de l’encolure (crinière) à la base de la queue.
Les lésions provoquent une alopécie marquée, un prurit, un stress et une perte d’état.
Le diagnostic s’effectue cliniquement à l’aide d’un grattage.
La douleur de pied est fréquente chez le cheval.
Elle se caractérise par une chaleur des pieds ainsi qu’un défaut d’amplitude dans sa locomotion.
La douleur de pied ne se caractérisera pas forcément par une boiterie mais par un défaut d’amplitude, une chaleur plus ou moins importante et la présence de pouls digité.
L’origine de cette douleur peut être diverse : articulaire, tendineuse, osseuse, ligamentaire.
Les facteurs extérieurs tels que : mauvais sol, maréchalerie, utilisation peuvent provoquer des douleurs de pieds.
Le diagnostic est essentiellement clinique.
Les juments sont durant leur vie très sensible aux modifications de la taille de leurs ovaires en fonction de leur cycle.
L’activité ovarienne est soutenue entre le mois de mars et la fin du
mois de septembre. L’ovaire qui est suspendue sous les lombaires peut provoquer des douleurs dorsales car elle est retenue simplement par un ligament.
Une augmentation de poids associée au travail crée un réel inconfort.
De plus, durant le cycle, les différents taux d’hormones évoluent et un dysfonctionnement dans ce cycle provoque chez certaines juments des
comportements de nymphomanie, d’étalons, de nervosité, voire d’agressivité.
Avec chez certaines juments des jets d’urine lors de la manipulation.
Le diagnostic d’anomalie ovarienne s’effectue lors de différentes échographies.
E
Maladie bactérienne transmise par les tiques qui provoque une hyper thermie et un abattement chez le cheval.
Néanmoins, peu de chevaux présentent des signes cliniques.
Des analyses de sang permettent de confirmer le diagnostic.
L’entorse se caractérise par l’atteinte d’un ligament ou deux.
Cette affection est souvent d’origine traumatique ou due à un sur-effort du cheval type claquage.
C’est une affection fréquente chez le cheval.
Elle se caractérise par un gonflement articulaire en relation avec une instabilité.
On note également une chaleur et une boiterie plus ou moins importante en fonction de l’intensité de l’atteinte ligamentaire.
Le diagnostic est clinique et échographique, voir par IRM en fonction de la localisation du ligament atteint.
Dans des cas ultimes d’entorse grave, on peut aller jusqu’à une déchirure du ligament et à ce moment-là la période d’arrêt est beaucoup plus longue et la récupération du cheval n’est pas certaine.
F
L’os peut subir un traumatisme souvent d’origine accidentelle qui se traduit par une fêlure ou une fracture.
La différence entre les deux se situe sur l’intensité de la lésion et sur l’atteinte plus ou moins totale de l’ensemble de la structure osseuse.
Lors de fêlures, on observera un simple trait très fin alors que lors de fractures, le trait est beaucoup plus large, l’incidence beaucoup plus importante et en fonction de la localisation l’issue peut même être dramatique.
Le diagnostic au-delà d’être clinique est confirmé par l’examen radiographique.
La fourbure est une affection du pied qui se caractérise par une nécrose des
tissus mous du pied.
Cette nécrose va entrainer une bascule ou une descente de la troisième phalange.
La fourbure est associée à une boiterie majeure ainsi qu’à une position typique du cheval ou ce dernier s’accule pour ne pas s’appuyer sur ses antérieurs.
On note également la présence d’une chaleur et une douleur sur les pieds ainsi que un pouls digité.
Le diagnostic est clinique et il est confirmé par un examen radiographique.
Le temps de récupération pour une fourbure est très long et nécessite une maréchalerie adaptée et de qualité
G
La gastrite se caractérise par une inflammation de la muqueuse de l’estomac du cheval.
Cette inflammation, en cas de complication, pourra évoluer jusqu’au stade d’ulcères.
Les signes cliniques sont une baisse de l’appétit, un cheval qui baille et des débuts de colique.
La gourme ou angine du cheval est une infection bactérienne causée par streptococcus equi .
Elle se caractérise par un gonflement et une forte inflammation des muqueuses de la gorge et de la tête ainsi qu’une hypertrophie des ganglions lymphatiques.
Cette pathologie est très contagieuse et les streptocoques peuvent être isolés soit dans les sécrétions nasales soit dans les ganglions lymphatiques.
La gourme concerne essentiellement des sujets jeunes qui ont une immunité plus faible.
La transmission se fait par contact soit direct entre animaux soit de manière indirecte par l’homme, le mur, les seaux et tout objet sur lequel du jetage
peut être déposé.
Les signes cliniques sont une hyper thermie importante, un
jetage purulent, une baisse d’appétit et une toux faible.
Cette infection est généralement assez bégnine néanmoins quelques formes graves sont décrites.
I
Elle se caractérise par la contamination de l’animal par des bactéries, ces bactéries peuvent se retrouver dans le sang, les articulations, les poumons et différents autres organes du cheval.
En règle générale, on observe une hyper thermie ainsi qu’une baisse de l’appétit.
En fonction de la localisation, des signes cliniques annexes sont
décrit en fonction de chaque infection et un diagnostic différentiel sera réalisé par le vétérinaire.
Elle se caractérise par la contamination de l’animal par des virus, ils peuvent se retrouver dans de nombreux organes du cheval en fonction de chaque type de virus.
On observe principalement des infections virales dans les voies respiratoires, dans les voies digestives et dans l’appareil reproducteur du cheval.
On trouve également ces virus au niveau cutané, au niveau du système nerveux et également dans l’appareil circulatoire.
Les infections virales présentent des signes cliniques très variés et peuvent avoir des conséquences dramatiques chez le cheval allant jusqu’à la mort de l’animal.
Les signes clinique communs ont un abattement et de la fièvre.
L’inflammation articulaire se caractérise par une inflammation de l’articulation.
Cette inflammation est visible à l’extérieur par un gonflement.
Ce gonflement peut être général autour de l’articulation ou au contraire très localisé et ne concerner que la capsule articulaire ou le liquide synoviale avec l’apparition de molettes.
Une inflammation articulaire peut provoquer en fonction de son intensité une éventuelle boiterie.
Le cheval présente une inflammation des voies respiratoires profondes.
Cette inflammation peut s’accompagner de surinfection mais nous nous intéressons ici aux bronchites chroniques non infectées.
Cette inflammation des bronches qui peut aller jusqu’à une fibrose
et de l’emphysème provoque des difficultés respiratoires majeures chez le cheval et une incapacité à avoir une activité sportive.
L’inflammation des gaines se caractérise par un léger gonflement de l’ensemble de la structure tendineuse, cette inflammation peut être provoquée par un dysfonctionnement mineur de l’appareil musculo squelettique ou une anomalie de conformation et de maréchalerie.
La qualité des sols de travail et l’effort demandé ont également
une incidence sur l’apparition d’inflammation des gaines tendineuses.
L’insuffisance rénale se caractérise par un dysfonctionnement du rein qui est un véritable organe de filtration.
Ce dysfonctionnement pourra créer une atteinte de l’organe et une surcharge des toxines dans le sang du cheval allant dans les cas extrêmes jusqu’à son
empoisonnement.
Les signes cliniques sont des difficultés à uriner, une hyper thermie, l’apparition d’ulcères au niveau des muqueuses de la bouche, une congestion des muqueuses.
Le diagnostic s’effectue cliniquement et il est confirmé par des analyses sanguines et éventuellement par une échographie du rein.
L
L’appareil respiratoire du cheval est extrêmement sensible aux facteurs environnementaux dans lequel il vit : taux de poussières importants, moisissures et bactéries, boxes mal ventilés souvent trop chauds,
changements brusque de température, ingestion d’eau trop froide…
Les signes cliniques sont une toux au boxe et au travail, une sensibilité à la palpation du larynx, un manque d’appétit, un état fébrile.
Le diagnostic de certitude se fait par fibroscopie.
La bonne intégrité de l’appareil respiratoire est indispensable pour de bonnes
performances sportives.
Maladie infectieuse transmise par l’urine des rongeurs qui sont porteurs du germe leptospira.
Cette infection se caractérise régulièrement par une absence de signe clinique alors que les chevaux sont séropositifs.
Cependant, lors de crise aigüe, on observe une hyper thermie, une anorexie, une coloration des muqueuses orangée, des signes digestifs (diarrhée et constipation).
Dans la forme chronique, on observe des épisodes de fièvre répétés, un amaigrissement, de la fatigue, de l’œdème des membres et surtout des signes oculaires avec de l’uvéite.
Le dépistage s’effectue par prise de sang avec sérologie.
La lymphangite est une inflammation du système lymphatique chez le cheval.
Cette inflammation provoque une accumulation de lymphe dans les membres du cheval qui peut concerner soit les antérieurs soit les postérieurs soit les deux.
La lymphangite peut être aigue ou chronique.
Dans les cas aigues, la cause est fréquemment une blessure
cutanée avec surinfection bactérienne et virale.
Dans les cas chroniques on peut avoir comme cause un traumatisme type contusion.
Lorsqu’une lymphangite aigue est mal gérée le cheval peut présenter un trouble du système lymphatique qui devient permanent.
La lymphangite peut être asymptomatique au niveau locomoteur ou au contraire provoquer une boiterie importante.
M
Maladie infectieuse transmise par les tiques qui provoque des signes cliniques très variés avec un érythème cutané, une anorexie, une baisse de forme, de l’hyper thermie.
Dans un deuxième temps on peut observer des troubles locomoteurs avec des articulations œdématiées sensibles et chaudes (arthrite) et plus rarement on observe quelques cas avec des signes nerveux et oculaires.
Un diagnostic de certitude peut être effectué par prise de sang.
La molette tendineuse se caractérise par une déformation autour du tendon avec un gonflement liquidien.
Ces molettes peuvent concerner le fléchisseur superficiel ou le fléchisseur profond du doigt.
Elles sont en général observées au niveau du boulet ou dans le creux du paturon.
On note également quelques molettes tendineuses au niveau des jarrets.
Le diagnostic est un diagnostic clinique et échographique.
La myosite se caractérise par une inflammation du tissu musculaire.
Cette inflammation peut être plus ou moins importante, elle est liée soi à un effort trop intense, soit à un défaut de condition du cheval ou alors à la compensation d’une douleur locomotrice, cardiaque, respiratoire ou musculaire.
Les signes cliniques vont d’une simple raideur jusqu’à une incapacité à se déplacer.
Le diagnostic est clinique et il est confirmé par une analyse de sang.
Le temps d’arrêt est plus ou moins long.
O
L’ostéite se caractérise par une inflammation de l’os qui concerne le plus fréquemment le pied du cheval.
Le cheval prend alors des positions antalgiques pour se soulager.
On observe souvent une chaleur.
Le diagnostic s’effectue par un examen radiographique ou par une IRM.
Cette douleur osseuse provoque une baisse de performance et éventuellement une boiterie.
L’œdème des membres se caractérise par un gonflement d’un ou plusieurs membres.
Cette inflammation peut concerner le système lymphatique ou le système cutané.
Il est souvent provoqué par un traumatisme ou une infection virale,
bactérienne ou parasitaire du cheval.
L’œdème osseux se caractérise par une inflammation de l’os au niveau de sa corticale et de sa médullaire, il est provoqué par une répétition de
microtraumatismes ou suite à des contraintes mécaniques comme une tendinite de l’insertion du suspenseur.
Le diagnostic de cette affection est récent et il est rendu possible grâce à l’IRM.
L’œdème pulmonaire se caractérise par une accumulation anormale d’eau dans les poumons.
Le cheval présente de graves difficultés à respirer, en effet l’oxygène ne peut pas passer entre l’air et les alvéoles puisque l’on a du liquide sur toute une partie du poumon donc l’oxygénation est très limitée.
On note également un écoulement de mousse par le nez.
Le diagnostic est clinique et fibroscopie.
L’ostéochondrose est fréquent chez les chevaux de sport et de course, elle touche le cartilage ainsi que l’os sous chondrale.
Elle se caractérise par l’apparition de fragments ostéo cartilagineux plus ou moins libres dans les articulations ou par de légères déformations de l’os.
Les signes cliniques sont une distension articulaire avec éventuellement la
présence d’une boiterie.
Le diagnostic est radiographique.
Iil semble que les conditions d’élevage, l’équilibre alimentaire ainsi que la génétique aient une réelle influence dans l’apparition de l’ostéochondrose.
P
Maladie parasitaire (babésia) transmise par la morsure d’une tique qui se loge dans les globules rouges du cheval, provoquant une fatigue et une anémie sévère.
Les signes cliniques sont une hyper thermie fréquemment supérieur à 40°C ainsi qu’une coloration jaune citron des muqueuses oculaires et buccales de l’animal avec parfois présence de petites taches rouges.
Le cheval présente également une coloration foncée des urines (hémoglobinurie) et des signes de coliques.
Lors de formes chroniques on observe une baisse de l’appétit, une fatigue et un amaigrissement du cheval.
Le diagnostic de certitude reposera sur une observation au microscope sinon une analyse sanguine plusieurs semaines après la crise afin d’éviter un résultat faux négatif.
Le cheval a un tissu cutané très sensible, la moindre atteinte est susceptible de s’infecter et peut avoir des conséquences graves pour l’animal.
Il est donc indispensable de prendre au sérieux toutes les blessures présentées par un cheval.
En cas de blessure superficielle bien localisée, n’atteignant que le derme, la surinfection est peu probable.
Par contre, des irritations type gale de boue se surinfectent systématiquement et peuvent être compliquées à gérer.
L’hygiène du boxe, la qualité des soins et leur fréquence sont les éléments déterminants pour une bonne cicatrisation.
La podophyllite se caractérise par une inflammation de la portion feuilletée du tissu réticulaire du pied du cheval.
En fonction de son stade la podophyllite se résorbera ou provoquera une fourbure.
L’origine d’une podophyllite simple peut être liée à une maréchalerie mal adaptée ou mal réalisée ou suite à un traumatisme comme une séance de saut d’obstacles sur un mauvais sol.
Le cheval présente une boiterie plus ou moins importante, une chaleur des pieds, un pouls digité.
Le diagnostic peut se faire d’une manière clinique ou par résonnance magnétique.
Le cheval est un animal sportif et comme tout sportif il nécessite avant la compétition une préparation spécifique.
Cette préparation spécifique doit être réalisée avec un travail de mise en condition comme tout coureur à pied et avec un travail technique, propre à chaque discipline.
Concernant le travail de mise en condition, il doit être adapté à l’effort demandé lors de la compétition.
Un défaut de condition peut amener une contre-performance et peut
être à l’origine d’atteintes de l’appareil musculo-squelettique.
La préparation technique du cheval doit comporter tous les exercices nécessaires à sa formation tout en prenant en compte son intégrité psychique et mentale.
Le cheval est un animal prédisposé à l’activité sportive.
De ce fait toute anomalie cardiaque est préjudiciable pour une carrière sportive normale.
Certaines pathologies type souffle au cœur peuvent n’avoir aucune incidence sur la performance du cheval par contre des souffles au cœur importants, des arythmies cardiaques, des péricardites sont à l’origine fréquemment de l’arrêt de carrières sportives.
Afin de limiter la souffrance cardiaque il est indispensable d’effectuer un travail de mise en condition de grande qualité.
Le diagnostic d’anomalie cardiaque est souvent découvert fortuitement, il sera confirmé par des examens complémentaires tels échographie, lectrocardiogramme.
R
Après un effort intense le cheval doit avoir un cycle de récupération qui lui permette de retrouver l’intégralité de ses capacités physiques et mentales le plus rapidement possible.
Ce travail de récupération doit être adapté à chaque cheval en fonction de son appareil locomoteur afin qu’il n’apparaisse pas comme un effort supplémentaire.
Il ne faut jamais anticiper la remise au travail intensive du cheval.
Au risque de provoquer une blessure sur l’animal.
La raideur musculaire se caractérise par un cheval qui est souvent long dans sa phase d’échauffement pour trouver une locomotion satisfaisante.
Cette raideur musculaire qui fréquemment est assimilée à une raideur dorsale est souvent à mettre en relation avec des pathologies dorsales articulaires.
Le diagnostic est clinique, éventuellement radiographie et une prise de sang permet d’écarter le cadre des myosites.
S
L’hémorragie pulmonaire induite à l’exercice (HPIE) est une affection fréquente chez les chevaux de course et de sport.
Le saignement peut être plus ou moins abondant et il peut provenir de différentes parties de l’appareil respiratoire.
Il est indispensable de visualiser grâce à un endoscope l’origine de ce saignement : cavité nasale, sinus, larynx, poches gutturales, trachée ou alvéoles pulmonaires.
Le saignement provoque une incapacité pour le cheval à poursuivre son activité sportive, un traitement est obligatoire.
Un entrainement spécifique doit être adapté.
En fonction de l’origine du saignement le pronostic sera plus ou moins favorable.
La surcharge hépatique se caractérise par un dysfonctionnement du foie qui est un véritable organe de nettoyage.
Ce dysfonctionnement pourra créer une atteinte de l’organe ainsi qu’une accumulation de toxines dans cet organe et surtout ce dysfonctionnement
peut interférer dans le rôle majeur du foie pour synthétiser les molécules nobles chez le cheval.
Les signes cliniques sont souvent vagues mais on observe un manque d’appétit, une perte de poids, de la fatigue.
En cas de complication, cette surcharge hépatique amènera une insuffisance hépatique avec une altération souvent irréversible de l’organe.
Une surcharge hépatique provoque une modification du taux d’enzyme hépatique que l’on pourra mesurer lors d’une prise de sang.
Le périoste est une fine enveloppe qui entoure l’os.
Lors de traumatisme ou de surcharge, le périoste s’enflamme ou se décolle de la structure osseuse et l’os réagit en produisant de la matière osseuse afin de combler l’espace entre l’os et le périoste.
On note toujours une chaleur et une douleur en regard du suros.
La boiterie est quasi permanente d’intensité plus ou moins importante.
En fonction de l’emplacement du suros, ce dernier peut créer des lésions tendineuses par frottement.
Le diagnostic est clinique et radiographique et le temps d’arrêt est généralement assez long.
La synovite articulaire est le résultat d’une inflammation du liquide synoviale ; le liquide synovial perd ses propriétés mécaniques à savoir viscosité et élasticité.
Lors d’une synovite, le liquide synovial est produit en grande quantité, il perd sa viscosité en devenant très liquide et il devient d’une couleur jaune, signe de l’inflammation.
T
La tendinite se caractérise par une inflammation du tendon.
Elle est soit d’origine traumatique soit le résultat d’une compensation du cheval.
La lésion tendineuse peut être plus ou moins importante.
On peut aller d’une simple inflammation et épaississement du tendon jusqu’à une modification de la structure du tendon avec une déchirure des
fibres tendineuses.
En fonction du type de tendon concerné (perforé, perforant, suspenseur…) et de l’importance de la lésion, le cheval pourra présenter ou non une boiterie ; le diagnostic n’est pas toujours évident car certaines fois aucune déformation n’est visible.
Le diagnostic de certitude sera un diagnostic échographique ou par résonnance magnétique.
U
L’ulcère gastrique se caractérise par une atteinte de la muqueuse de l’estomac du cheval.
Le cheval a la particularité de fabriquer de l’acide chlorhydrique qui au contact prolongé avec la muqueuse provoque une atteinte de celle-ci.
Les ulcères sont souvent asymptomatiques chez le cheval et ils touchent une énorme proportion d’équidés.
Les facteurs extérieurs type alimentaire, stress, transport, compétition augmentent les risques d’apparition d’ulcères.
Dans les cas graves d’ulcères, le cheval présente après le refus de s’alimenter, des coliques qui peuvent être graves.
Le diagnostic de certitude est réalisé à l’aide d’une gastroscopie.
